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Exemple de présentation d’un tirage original avec certificat d’authenticité

Sommaire

Bonjour

A la demande de plusieurs lecteurs, je vous livre ci-dessous des exemples de certificats d’authenticité.

Il n’y a pas de forme “légale”  ou sacramentelle prévue, ceci n’est donc qu’un exemple, par nature perfectible.

Rappelons, comme indiqué dans un précédent article, que la seule condition légale pour qu’il s’agisse d’une “oeuvre d’art” au sens des dispositions fiscales, est que le tirage soit numéroté et signé par l’auteur, et ce dans une limite de 30 exemplaires par oeuvre, tous formats confondus.

A partir de là, chacun met en oeuvre sa propre méthode, et ce qui suit n’est donné qu’à titre indicatif pour répondre aux questions que semblent se poser certains.

– Les strictes obligations légales

Pour satisfaire à l’exigence de la loi, j’appose donc pour ma part au verso du tirage (lorsque le support le permet, c’est-à-dire essentiellement quand il s’agit de papier et non de pvc, alu, plexi ou bois) un timbre à sec reprenant mon nom, au centre duquel j’ajoute à la main le numéro du tirage.

(reproduit ici pour l’exemple sur papier libre –
en pratique le numéro est plutôt inscrit au crayon)

 Il est bien sûr possible de signer et numéroter à la main. Je n’ai choisi le timbre à sec que parce que j’ai personnellement une écriture particulièrement peu esthétique.

En toute hypothèse, quel que soit le support, j’inscris au verso, au crayon aujourd’hui (après avoir commencé par utiliser des étiquettes) les mentions suivantes :

J’y ajoute une signature à la main, et souvent le type du papier utilisé et cette fois je signe, toujours au crayon.

Enfin, je joins au tirage (au moment de l’offrir ou de le vendre) un certificat d’authenticité que j’établis sur le modèle suivant :

Deux parties donc dans ce certificat :

– L’une reprenant la finalité du certificat avec les mentions suivantes :

 “Ce certificat atteste que le tirage est une oeuvre originale répondant aux critères légaux, numérotée et signée et faisant partie d’un tirage limité dans la limite de 30 exemplaires tous formats confondus”

 et l’autre reprenant le détail du tirage concerné :

Les deux dernières lignes sont complétées au moment de vendre le tirage.

– Et un système personnel qui peut intéresser certains

Vous aurez constaté dans le certificat d’authenticité et sur l’étiquette au verso du tirage, j’ai ajouté un “numéro de certificat” (distinct du numéro de tirage).

Ce n’est absolument pas une obligation légale.

Mais j’établis en ce qui me concerne, deux documents supplémentaires :

un récapitulatif général de tous les certificats délivrés me permet justement la numérotation du certificat de cette photo précise.

  –et une liste, photo par photo, pour savoir où j’en suis dans mes tirages, afin d’être sûre, à terme, si l’une ou l’autre se vend bien (et que ma carrière se prolonge assez pour que j’épuise les 30 exemplaires) de ne pas dépasser la limite.

   Voilà….  j’espère que ces exemples pourront aider ceux qui se posaient des questions à ce sujet.  Excellente semaine à tous.

Joëlle Verbrugge

 

63 commentaires sur cet article

  1. Commentaire laissé par Bruno Mercier le 8/2/2010

    Merci Joelle pour ce blog.
    Juste un point sur les certificats d’authencités. C’est à mon affirmation que Didier fait allusion. Oui dans le circuit des galeries et des collectionneurs, ce petit papier n’est jamais demandé. Il ne sert à rien. En revanche rien n’interdit de le faire quand même. Je rebondis en revanche sur un point. Tu parles de coller une etiquette au dos de ton tirage…. Surtout pas!! Il ne faut rien coller sous peine de retirer toute valeur au tirage. Une mention au crayon suffit.

    Encore bravo pour cette mine que constitue ton blog!

    1. Bonsoir

      Merci pour les observations.

      Je suis un peu étonnée pour ce qui est de l’étiquette..
      Du crayon cela s’efface ou cela se modifie.. ou se falsifie.
      Tu me diras bien sûr que l’étiquette peut aussi se décoller ou se falsifier, là bien d’accord.
      Resterait alors la possibilité d’écrire au feutre indélébile au verso, mais cela se verrait pas transparence nettement plus qu’une étiquette blanche non ??

      au départ l’étiquette je l’avais imaginée car le cachet que j’ai fait fabriquer (celui donc qui sert de trame à l’étiquette) ne tient pas au dos de la majorité des tirages, même après séchage il a tendance à déteindre, ce qui est dangereux si le tirage est roulé ne fût-ce que pour l’expédition..

      Mais bon, je ne revendique pas d’avoir la solution idéale bie sûr, et tout reste à parfaire 🙂

    2. Réponse de Bruno Mercier :
      je ne veux pas encombrer ton blog… non pas d’encre non plus, pas de feutres indélébiles.. Le timbre à sec est une bonne idée, je l’utilise aussi.
      Si tu veux, rien ne doit risquer d’altérer le tirage. Beaucoup de collectionneurs conservent leurs tirages dans des boites sans acide, se méfient de toute altération de l’air, de toute débauche de lumière.. Imagine un coup de feutre indélébile à l’arrière… c’est pourquoi je parlais de “retirer toute valeur”…
      Maintenant, ce dont je parle concerne un tout petit aspect du marché photo. Et j’en découvre tous les jours…

    3. Encombrer ? Au contraire, cet échange est intéressant…

      La conservation dont tu parles en effet est sans doute une bonne chose, voire un luxe… et l’autre aspect de la question c’est : “mais que devient la photo, vit-elle réellement si on la laisse enfermée dans ce type de boîte ??”.
      Difficile compromis..

      A l’heure où je m’apprête à proposer certains tirages originaux sur mon site (puisque certains de mes tirages sur des supports divers s’avèrent tout à fait à mon goût), dois-je suggérer aux éventuels acheteurs de cacher le tirage dans un tel environnement ?

      Ou bien tu parlais des 30 tirages que pourrait faire, “d’avance” le photographe jusqu’au moment de leur vente ? Là alors je comprendrais mieux, mais pour ma part je ne tire qu’au fur et à mesure des besoins.

      Un petit tour de table sur la question pourrait être intéressant..

      Que faites-vous, tous les autres lecteurs coutumiers de ce genre de tirages ?

    4. Réponse de Bruno Mercier :

      Si je dis tout ça c’est parce que j’ai fait les mêmes erreurs et que j’en fais encore..
      Non, moi aussi je ne tire qu’au fur et à mesure des demandes, je ne stock rien, les tirages risquent trop dans des manipulations hasardeuses.

      Je parle juste d’une petite partie du marché de l’art, mais c’est cette partie qui fait que ce marché existe encore. Les collectionneurs pour beaucoup font ce marché. Leurs achats, leur goût, leurs souhaits, les règles d’archivages sont déterminants pour les galeries qui nous recrutent, nous exposent et assurent une part du risque pour nous même si c’est calculé, même si c’est un business.

      Oui certains de ces collectionneurs conservent nos tirages dans des boites garanties sans acide. Il existe de grandes collections qui font les cotes des artistes. Les tirages sont soit exposés avec toutes les garanties (cartons sans acide et passes idem, pas de contre collage, pas d’adhesif non admis (voir le site de Stouls pour ces produits), verre anti UV sans reflet etc, etc, soit stockés dans ces fameuses boites dont je parle. Et certaines de ces collections constituent notre patrimoine photographique. Toute l’histoire de la photo est conservée, chouchoutée, préservée. C’est un bien inestimable.

      Alors oui je ne parle pas du grand public au sens large. Juste d’une toute petite frange des amateurs au sens noble. C’est un marché que personnellement je découvre et je profite de ce qu’on m’a transmis comme info pour transmettre à mon tour.
      Parce que je pense que je ne dois pas offrir moins à un client de passage qu’à un de ces collectionneurs à la passion dévorante dont je parle. Et peut etre que ce client de passage est _il un de ces futurs grands collectionneurs, peut etre n’est il qu’au tout début d’une future grande collection.
      Alors j’essaie de corriger mon laisser aller naturel. Certains aspects qui semblaient faciles (un bout de scotch même archival par exemple pour tenir sur un passe)… On passe un temps infini pour faire les plus beaux des tirages, on se donne un mal de chien à selectionner le papier, à travailler les contrastes, les détails et on voudrait compromettre ces efforts en risquant la perennité de notre travail?
      En fait si ces aspects comptent tant, ce n’est pas par maniaquerie, et rien n’est plus dommage qu’un baryté tout jauni, qu’une giclee ternie, qu’un papier altéré parce qu’on a manqué de rigueur dans la présentation. Il faut agir pour chaque acquereur comme on le ferait pour le plus grand des musées. Car c’est respecter et l’acheteur et nous même à travers ce qu’on présente de nous.

    5. Tout cela est exact… et convaincant de surcroît..

      Bon je vais déjà étudier la question de la mention au crayon au verso pour les tirages papier (sur un laminage bois tu fais quoi par contre ? Ou sur un support plexi ? – Question très concrète, j’en ai 2 en stock depuis ce matin).

      Et merci pour ce petit échange de vue..

      La discussion reste ouverte, et toutes autres suggestions sont bien entendu les bienvenues… N’hésitez pas à faire part de vos réflexions ou astuces..

    6. Laminage et contre collages dibond, alu, plexy, diasec, carton plume sont à considérer sous un aspect different. On peut coller une etiquette à l’arrière en ce cas. Mais ce n’est pas tout à fait le même marché. Un diasec peut constituer la base d’une superbe expo, mais ce n’est pas le diasec qui interessera le collectionneur, mais toujours un tirage simple sur papier.
      En revanche pour un acquéreur qui est dans une optique plus deco toutes ces solutions sont très bien. C’est juste autre chose. 😉
      Merci à toi de m’avoir laissé elucubrer sur ton blog
      A bientôt

      Bruno

  2. Commentaire posté par Didier Vereeck le 9/2/2010 :

    C’est par rapport à ce genre de conversation et de considérations que j’ai fait mon commentaire, et modifié mon article d’origine.

    Il me semble opportun de distinguer les néophytes et les collectionneurs.

    Si on vend un tirage non monté, alors autant le faire pour tout client comme s’il s’agissait d’un collectionneur, mais il faut également l’informer car il risque de faire monter la photo à l’arrache chez l’encadreur du coin.

    Si on vend un tirage monté, alors le certificat d’authenticité devient quasi indispensable, même s’il reste non obligatoire.

    Il faut bien admettre que la plupart des photographes n’ont pas ces besoins, ses connaissances, ni de motivation pour prendre des précautions. Néanmoins il est intéressant de progresser chaque jour, et de se rapprocher chaque jour un peu plus d’une qualité au top. N’oublions pas que l’à-peu-près des uns dévalue le travail des autres.

    Lorsque l’à-peu-près est dû uniquement à un manque d’expérience, pas de problème, on apprend. Mais que ceux qui nous lisent et ne prennent pas de précaution par négligence réfléchissent un peu au mal qu’ils font à la photo tirée soigneusement dans son ensemble.

    À nous tous, et en fonction des expériences de vente, en galerie ou ailleurs, en France et à l’étranger, nous définissons peu à peu des normes vers un label de qualité.

    C’est pourquoi toute expérience est la bienvenue !

  3. Commentaire posté par Sébastien le 13/2/2010

    Bonjour ! Merci Joëlle pour cette mine d’info !

    Je suis grand débutant dans le domaine (rien vendu encore, je commence peut-être ce week end :-). Quel crayon utiliser pour signer au dos du tirage ? Je pensais à un stylo bille fin… je n’ai pas de timbre à sec (trop cher).

    Merci !

    Seb

  4. Commentaire laissé par Photok le 9/12/2010

    je trouve vraiment préférable d’écrire sur une étiquette que l’on colle ensuite au dos du tirage papier plutot que d’écrire directement au dos en risquant presque à coups sûrs de marquer en profondeur le papier.

    1. Bonsoir

      C’est une option.. certains diront que la colle de l’étiquette pourrait faire plus de ravages sur la qualité du papier, à terme, que la pointe un peu grasse d’un crayon…

      En fait sur les tirages papier pour ma part et désormais (après avoir lu les premiers commentaires instructifs) j’écris au crayons, et sur les tirages plexi, diasec, laminage etc.. je colle une étiquette…

      Mais ce n’est pas forcément la solution idéale.. y a-t-il un chimiste dans la salle ??

  5. Cet article et tous ces commentaires sont forts intéressants.

    Je me pose quant à moi une question particulière : je fais des tirages cyanotypes dont je couche moi-même l’émulsion sur papier pour ensuite en faire le tirage par contact d’un négatif de dimensions variables.
    L’émulsion n’est jamais couchée de façon identique (je “gomme” les bords pour ne pas avoir de bords droits) et le positionnement de l’image dépend donc de la surface de chaque émulsion sur chaque feuille. Bref ce sont pour moi , à mon sens des tirages uniques même si à la base le “négatif” est le même. Il n’y a pas une image qui ressemble exactement à une autre d’un tirage à l’autre.
    Du coup, la fameuse règle de x/30 s’applique-t-elle ?
    Si non, qu’indiquer comme mention pour que l’acheteur n’ait pas l’impression d’acheter une simple énième reproduction ?
    J’ai entendu des gens parler qu’ils indiquaient “édition variée” sans mettre de numérotation. Est-ce que cela enlève de la valeur au tirage ?

    Merci de vos lumières !

  6. bonjour

    merci ce poste qui m’a permis de mieux comprendre les certificat d’authenticité
    je dois en créer mais pour des photos à tirage unique (1seul exemplaire imprimé)
    Une idée de comment les créer ?
    Merci pour votre aides

    1. Bonjour
      Et bien la même chose, à part que vous indiquez
      Numéro du tirage 1/1
      Si le sujet vous intéresse et que vous voulez approfondir, un chapitre entier de mon bouquin est consacré à cette notion de tirage original, et ses implications juridiques au niveau fiscal, mais aussi au niveau du droit des contrats en général.

      Bien à vous

      Joëlle Verbrugge

  7. Bonjour,

    tout d’abord merci pour votre blog très complet !
    Je voulais vous demander, comme fait-on pour créer le numéro (code ?) d’authenticité … ? Y’a-t-il une manière particulière de procéder ? Un générateur ? … Un numéro particulier à insérer (l’année ?) etc …

    Merci à vous !

  8. Bonjour
    merci pour toutes ces informations qui me servent bien, j’ai
    plusieurs questions mais qui sont toutes en relation.
    je voudrais connaitre la liste des documents qu’il faut donner à un futur acheteur quand on est sur une expo.
    j’ai déjà préparé les certificats d’authenticité les tirages sont signé et numéroté vu qu’ils sont sous verre, par contre faut-il numéroter ceux qui sont sur alu dibond ou attendre que l’ont me les achètes?
    doit on juste préparer une facture “ou” ou “et” doit on faire une note de cession et un certificat de précompte que l’acheteur remplit sur place? en gros que doit on donner comme documents quand on vends un tirage sur une expo sachant que je suis auteur photographe assujetti à l’agessa sans tva
    je me perds un peu dans toutes ces dénominations
    merci d’avance

  9. Bonjour,

    J’aurais une question peut être pas très intelligente mais elle me passe par la tête alors que j’éditais des certif. d’authent. :

    En cas de revente de la photo par le premier acquéreur, celui ci doit il éditer un nouveau certif. (alors que c’est moi l’auteur ??) ou donne t il celui que je lui ai procuré (sachant que le nom de l’acquéreur y figure, càd le premier) ?

    Merci pour toutes ces infos

    1. Bonjour.
      Dans un cas comme celui-là, c’est bien sûr le certificat que vous avez établi qui va suivre l’oeuvre…
      L’acheteur initial n’a pas à établir quelque document que ce soit.
      Cordialement

      Joëlle Verbrugge

  10. Bonjour Joëlle,

    Un monsieur louche et fort distingué vient de m’acheter 30 photos de format 42 x 60 cm pour des fins encore obscures mais honorables…selon ses dires.

    Il m’arrive de vendre à l’occasion des portraits de gens notables par le biais d’une exposition permanente de mes photos qui meublent les murs d’un café-terrasse très en vue au centre ville de Montréal. Les photos sont encadrées et dans la marge au bas de la photo sont inscrits au crayon mine le nom de la personnalité, la date de la prise de vue ainsi que mon nom précédé du logo copyright ©. Le marché de la photographie d’art étant à toutes fins inexistant ici au Québec, je n’ai jamais considéré numéroter mes photos à l’exception de ce nouvel arrivant qui ambitionne éventuellement ouvrir un musée…selon ses dires.

    Suite à ce nouvel essor, j’ai entamé des recherches sur le web pour mieux connaître comment livrer la marchandise de façon professionnelle et trouvé plusieurs suggestions à mes questions sur votre blogue. Je cherche néamoins à simplifier le procédé et je sollicite votre appui.

    J’hésite encore à savoir si je devrais signer au bas de la photo ou derrière. J’ai un faible pour l’arrière. Je viens de passer trois jours à imprimer les images et je trouve que la photo gagne à demeurer vierge au-devant. Je m’interroge sur l’étiquette. Je pourrais la coller derrière la marge du bas, de sorte que si jamais la colle venait à laisser trace sur la devanture, la photo s’en trouverait épargnée. Mais j’aurais une bande horizontale d’une largeur qui frise l’absurde et je n’ai jamais rien vu de la sorte. J’endosse votre recommandation à savoir que de signer à la mine directement à l’arrière de la photo risque de marquer en profondeur le papier. Bref je nage toujours dans l’incertitude. J’adore votre timbre à sec en bas-relief.

    Pour l’instant mon premier réflexe serait d’écrire à l’arrière, au crayon mine, tout en bas sur trois lignes, ce qui ressemblerait à ceci:

    Photo de René Lévesque prise l’an 1974 par Pierre Dury. N° 6/30
    Impression sur papier archive Hahnemühle photo rag ultra smooth 305 gms.
    Signature et date d’impression.

    Pour le reste je m’inspirerais de vos modèles de certificats d’authenticité que j’adapterais selon vos suggestions.

    Je serais ravi de connaître vos impressions, sinon vos objections.

    Merci et au plaisir de vous lire.

    PS: Je cherche une formule protégeant mes droits d’auteur et limitant sinon excluant un usage commercial de mon oeuvre. Sauriez-vous m’indiquer un lien qui propose des exemples à cet égard. Je navigue généralement sur des sites anglophones et je trouve compliqué de traduire adéquatement les termes juridiques.

  11. Bonjour,
    Super article!
    J’ai une question, concernant le timbre à sec, vous dites au début que vous l’appliquez directement sur le tirage papier, au dos. Mais ça génère quand une déformation sur le devant de la photo non ? ça n’est pas gênant ?
    Merci 🙂

    1. Bonjour,
      Le timbre à sec est appliqué en effet sur le papier, côté face puisqu’il contient mon nom et au milieu j’y ajoute au crayons le numéro du tirage.
      La déformation est quasiment nulle.. lorsque la photo est encadrée, on ne voit plus rien d’anormal.
      Le plus souvent j’applique le timbre dans une bordure blanche que j’ajoute autour de la photo, même même lorsque ce n’est pas le cas, ce n’est pas gênant.
      Vous avez aussi la possibilité (ce que je fais parfois aussi) d’insérer votre numéro directement dans le fichier numérique pour qu’il apparaisse avec l’impression.
      Et vous ajoutez alors au verso, au crayon, au moment où vous recevez le tirage, une signature manuscrite, le numéro (identique bien sûr) reproduit à la main…

  12. Bonjour,

    Merci pour cet article très intéressant… une bonne adresse que je conserve précieusement. Je souhaiterais, si possible, quelques éclaircissements sur la vente de cartes simples ou doubles. Je m’explique, si je vends des oeuvres photographiques signées, numérotées (- de 10) et encadrées pour certaines d’entre elles, m’est-il possible de produire des cartes en série illimitée reprenant certaines images mises en vente, en série limitée ? Merci de votre réponse.

  13. Bonjour,
    j’ai testé l’écriture au verso de la photo avec de l’encre de chine au moyen d’un Rotring. Cela fonctionne aussi bien pour les papiers Fine Art que pour les RC (en laissant un peu plus longtemps de séchage).

    Le Rotring ne provoque pas de creux, d’incrustation dans le papier. J’ai choisi un 0.6 mm qui reste très discret. Et l’encre de chine donne un aspect élégant et plutôt raffiné.

    A part le risque de contamination des encres, que je trouve faible sur du grammage 270 à 350 g, il pourrait y avoir le risque de voir par transparence mais je n’utilise que l’espace des 3 cm de marge blanche pour identifier, numéroter, signer et dater. J’indique également le type de papier en bas à gauche au verso.

    A part la difficulté à “bien écrire”, voyez vous des inconvénients à cette façon de faire?

    Cordialement
    Bruno

  14. Bonjour, Je suis photographe non professionel . J’en suis à ma 3eme galerie et je vends chaque fois deux à quatre photo encadrées ou non à des prix variant de 100 à 250 euros ..dois je déclarer ces sommes aux impots à partir d’un certain total annuel et si il y aune plancher c’est combien ?
    Merci pour les renseignements
    André

    1. Bonsoir
      Vous devez bien entendu déclarer ces montants, dès le premier euro.
      J’explique dans le livre “Vendre ses photos” comment procéder, de façon concrète.
      Par ailleurs, dans la mesure où l’opération se renouvèle, il faudra penser à prendre un statut, à tout le moins d’artiste (auteur photographe).
      Vous trouverez également toutes les infos dans ce bouquin.
      Veillez aussi à les actualiser, notamment quand à la procédure d’inscription pour obtenir le bon numéro de Siret, en suivant mon blog, car ce point précis a évolué depuis la sortie du livre.

      Cordialement,
      Joëlle Verbrugge

  15. Bonsoir,
    J’aurais voulu savoir où vous vous êtes fourni le timbre à sec. Un imprimeur m’en propose un assez cher, mais surtout qui “n’imprime” que sur du papier de 80 à 90g. Ce qui me parait trop faible pour du papier photo argentique!
    Merci pour tout votre travail, qui est une mine d’or!

  16. Bonjour Joëlle et merci pour ces infos 😉

    J’ai une question toute simple qui me tourne un peu dans la tête:

    Pour la phrase ” Ce certificat atteste… ” Doit-on mettre que la limite est de 30 exemplaires puisque c’est la loi ou doit-on mettre le nombre de tirage concernant l’oeuvre elle-même qui est vendue ou offerte ?

    Par exemple j’aimerai vendre une photo en limitant le tirage à 20 exemplaires. Dois-je mettre que la limite est donc de 20 ?

    Merci à bonne journée 🙂 🙂

    1. Bonjour
      Mettez alors : “Ce certificat atteste que la photographie a été vendue dans une limite de 20 tirages numérotés et signés tous supports et formats confondus. Elle entre par conséquent dans les limites de la notion de tirage d’art telle que définie par l’article 98A de l’Annexe III du Code général des impôts”.
      Ceci bien sûr si vous êtes en France
      Pour la Belgique faut adapter avec la bonne disposition légale, mais la mention peut rester identique.
      Bien à vous

      Joëlle

    2. Bonsoir,

      Merci pour votre réponse aussi rapide ! Je ne m’attendais pas à avoir une réponse aussi tôt 🙂

      Merci pour vos conseils,

      Arnaud

  17. Bonjour,

    Merci pour votre blog. J’ai acheté votre livre également qui est très bien fait.
    Qu’en est-il des tirages d’art contre-collés sur Dibond ou autres surfaces ridiges ?
    Est-ce que le fait de coller une étiquette au dos avec les informations obligatoires peut convenir ? + facture ou certificat d’authenticité comme élément de réassurance.

  18. Bonjour Joëlle,
    Merci pour cet article riche en informations. Une petite question concernant les reproductions. Si je fais des tirages en exemplaires limités, puis-je également faire des tirages dits de reproduction, pour des cartes postales ou des tirages sur papier photo simple par exemple?
    Très belle journée

  19. Bonjour et merci beaucoup pour toutes les infos que vous nous donnez sur ce site.

    J’ai une question concernant la signature de l’oeuvre.

    Est ce que le tirage doit être signé ET numéroté ou est ce que je peux simplement le signer et fournir la numérotation sur le certificat d’authenticité ?

    Merci par avance

  20. Bonjour,

    Merci pour les informations qui sont très intéressante pour mon lancement en tant que photographe indépendant.

    En cherchant du papier pour l’impression des certificats j’ai trouvé cette solution à l’URL : https://www.hahnemuehle.com/fr/digital-fineart/my-art-registry/certificats-dauthenticite.html

    Le seul hic c’est que ce n’est pas donné le paquet de 25 feuilles avec hologrammes et hologramme à apposer sur l’œuvre. Je crois que la solution impression de certificats d’authenticité imprimé sur du papier spécial en numérotant et signant au crayon reste la solution la moins onéreuse le temps que se côte monte.

  21. Bonjour Joëlle, bonjour à tous,

    Quel sujet intéressant et profond qui questionne sur le temps qui passe…!
    Je suis navré d’y participé seulement maintenant, 8 ans après son début.
    J’ai tellement de choses à dire que je ne sais par ou commencer…

    Avant tout, je suis persuadé que les images prennent tout leur sens lorsqu’elles sont partagées.
    Ensuite, mon expérience m’amène à dire que les droits à l’images sont décrites par des lois qui restent encore trop vagues et qui peuvent être interprétées différemment selon les personnes en face de soit, malheureusement.
    D’où l’intérêt d’établir ce genre de document afin de protéger notre travail.

    Est il raisonnable de considérer un tirage photographique comme une reproduction unique d’après un original : le négatif ?
    Je l’espère car c’est ainsi que je le voit et que je le vie.

    Ne devrait on pas différencier les documents à produire suivants les personnes en face de nous ?
    Pour l’exemple, j’aurais tendance à faire une session de droits d’auteurs pour une série documentaire ou dossiers de presse ; alors que je délivre certificat de vente et d’authenticité pour des particuliers ou organismes culturels.
    D’ailleurs : un certificat de vente devrait accompagné le certificat d’authenticité, ou alors c’est une fausse idée de ma part ?

    Comme dit, il n’y a pas de règles prédéfinies pour identifier une œuvre.
    Je pense surtout que c’est une question d’appréciation de l’ensemble général : image + support + identification + encadrement(éventuel) + documents…etc
    Tout ceci reste avant tout une appréciation personnel ; en général, je m’arrange pour que l’ensemble soit cohérent et que cela me convienne et me ressemble.

    Pour le côté pratique :
    Sur un papier RC multigrade de chez Ilford, à l’arrière, j’avais écrits au stylo bille les paramètres de tirage. Puis tirage rangé empilé dans un dossier, dans un bureau.
    Seulement 10ans plus tard, l’écriture s’efface déjà très clairement. Mise en contre jour à la lumière, l’écriture est visible à travers l’image et semble “gonflée”.
    Sur du papier FB, j’imagine que cet effet est plus important mais je n’ai pas de quoi comparer.
    Si on se projette dans 50 ou 100ans, c’est quasiment sur : l’écriture aura un effet visible (effacée ou imprégnée).
    Le stockage futur des différents acquéreurs sera déterminant.

    Si on veut pousser un peut plus loin, il faudrait prendre en compte le type d’encre utilisé et les propriétés chimiques des papiers pour étudier la tension de surface encre/papier lors de l’écriture et étudier le comportement de l’encre lors du séchage et du vieillissement.
    Beaucoup d’efforts…

    On aura beau lutter, mais je crois que c’est dans la nature des choses que tout s’estompe peut à peut avant de disparaitre un jour.
    On peut juste retenir certains objets un peu plus que les autres mais on sait bien que rien n’est fait pour durer, surtout sur notre planète terre d’aujourd’hui…

    Il y a de quoi se questionner sur l’avenir des œuvres numériques ; cependant, j’aime à croire que les tirages photographiques seront plus facilement retrouvables dans 100ans qu’un fichier numérique. Qui sait ?

    J’ai un peu de matos ancien (+80ans et +100ans),
    Mon Conseil : BANNISSEZ TOUTES colles, scotch, double face, pâtes chimiques et surfaces poreuses (style buvard) c’est une affreusité dans le temps ! (jaunissement, coulures, ne tient plus, ne décolle plus, incrusté, gondolé, etc…).
    De plus, si toutes les informations importantes de l’image sont sur un document qui s’est décollé ; il y a de fortes probabilités que dans le temps les informations soient perdues.

    Je pense enfin que la valeur qu’apporte la signature et la numérotation d’une image est une valeur bien différente aux yeux des personnes. Certains l’a veule bien visible, d’autres plus discret, ou encore à part.
    Est ce qu’un tableau ancien aurait une valeur différente si l’auteur avait signé différemment (sur l’image, sur le cadre, derrière,…) ?
    De manière générale, j’en doute (mais peut être l’histoire me donne tort). Je pense que juste le fait de l’avoir signé et qu’on retrouve cette signature compte dans le temps.
    En partant de cette idée, je trouve même que le fait de signer de manière originale est un attrait supplémentaire.

    Mais tout ceci reste une question de gout et de ressenti, tout comme l’est l’appréciation d’un contraste N&B, ou les notes d’un morceau de musique, ou la palette de couleur d’un tableau…

    Amicalement,
    -François-

  22. Bonjour, désolé si j’arrive un peu après la bataille…

    Comment fait on pour numéroter et signer les photos si ces dernières sont sous passe partout avec un contre collé à l’arrière ?
    Peut on le faire sur le contre collé ? Est ce que cela aura la même ”valeur ” que si c’est signé directement au dos de la photos ?

    Peut on dans ce cas, considérer le tout comme un tirage original même si on a pas accès directement au tirage ?

    Merci par avance pour vos retour

    1. Bonsoir,
      Je vous conseille, sur cette question, la lecture de mon livre “Vendre ses photos” (édition 5), dans lequel un chapitre entier est consacré à la notion de tirage original….

      Bien à vous

      Joëlle Verbrugge

  23. Bonjour et merci pour votre blog,
    Moi j’oeuvre dans la ferronnerie d’art, je sais que ce n’est pas votre spécialité mais vous pourrez peut-être m’eclairer… Je réalise notamment des lampes représentant les faciès de personnalités. Pour ces oeuvres, je souhaiterais les numéroter à l’instar des tirages en version limitées (30 exemplaires maxi si ma mémoire est bonne) . Avez vous connaissance d’une façon d’opérer dans ce domaine : timbre, autocollant, marquage au poinçon…?? Merci encore. Emmanuel Roux – L’Atelier de Léo Ferronnerie d’art.

    1. Bonsoir,
      Pour tout ce qui est sculpture, la limite n’est pas à 30 exemplaires, mais à 8.. 😉
      Mais je n’ai pas d’infos précises sur la façon technique de les numéroter, là il vaut mieux demander à un autre sculpteur qui pratique cela.
      Bien à vous
      Joëlle Verbrugge

  24. Bonjour. Je suis artiste auteur photographe qui débute. Et je me demande comment on numéroté une série. J’ai tiré 7 cadres d’avance. Mais comment numéroter sachant que je ne sais pas si je vais en vendre 1 ou 7 ? Faut il mettre 1/30 ou 1/7 ? Et surtout ou le marquer et avec quoi ? Merci d’avance. Damien

  25. Bonjour,

    J’ai lu votre livre vendre ses photos V4 et V5, mais j’ai toujours un doute sur la mention “tous supports confondus”.

    J’ai imprimé un livre en 200 exemplaires, quid si quelqu’un aimerait m’acheter une photo issue du livre en “tirage d’art” ?

    L’impression de la dite photo dans le livre est elle considérée comme un “support” ? Et dans ces cas-là du fait du nombre de tirage du livre, cela m’empêcherait de vendre un tirage d’art de cette photographie ?
    Dans ce cas quelle est la forme, sous laquelle pourrait-être vendue une impression de cette photo ?

    Merci d’avance pour votre éclairage et merci pour vos conseils et livres

  26. Bonjour, Merci pour votre aide concernant ce sujet.

    Où est-ce que avez-vous acheter le presse a gaufrer ? Il coute cher?

    Merci d’avance.

  27. Bonjour et merci beaucoup pour cette aide précieuse. J’ai lu sans certitude par ci par là qu’il fallait également mettre une photo de l’oeuvre sur le certificat, est ce vrai ? ou juste une disposition personelle ?

    Merci de votre réponse.

    1. Bonjour,
      Il n’y a rien d’obligatoire. Pour ma part je reproduis la photo sur les certificats pour qu’ils soient plus faciles à retrouver ou à classer.
      Mais la loi est absolument muette sur ce point.
      Bien à vous
      Joëlle Verbrugge

  28. Bonjour, et un grand merci Joelle, pour cette aide.
    La valeur d’une ouevre depend en partie le nombre de tirages qui existent. Je voudrais faire une edition restreinte de seulement 12 exemplaires en tout: 2 x Large (150cm de largeur, tiré sur alu), et puis 10 x Medium (50 cm de largeur, tirés sur papier photo).
    Comme les deux versions sonts tres differentes, et je voudrais que l’exclusivité des grands tirages metalliques soit mis en évidence (il n’y aura que 2 dans le monde), puis-je numéroter les grands 1/2 et 2/2 et les petits 1/10, 2/10 – tout en gardant un compte des 12 tirages au total?
    Sinon, y-a-t’il possibilité de marquer sur le dos du tirages : “1/2 en format 150cm sur 12 exemplaires” ou une phrase similaire?
    Merci d’avance de votre réponse, Rebecca

  29. Bonjour,
    Merci pour cet article très intéressant.
    Question : en utilisant le timbre à sec sur le dos du tirage, il laisse forcément une marque sur le devant? Ce n’est pas gênant ?
    Merci

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