Sud-Ouest, la suite.. droit de réponse
Publié le 5 octobre 2010
Bonsoir..
Il faut bien sûr, par honnêteté intellectuelle, publier également la dernière réponse et ce que j’ai envoyé de mon côté.
Il est exact que mon décompte concernait l’édition basque (j’avais perdu de vue qu’il existait une petite différence entre nos deux territoires).
Je n’ai pas pu trouver l’édition précise dont parle le Rédacteur en chef, je tenterai de trouver un moyen pour le mois prochain, afin d’éventuellement avoir confirmation de ce que la tendance va vers une amélioration.; Si c’est le cas, cela méritera également d’être relevé.
Voici donc la dernière réponse de l’intéressé, et mon mail en retour.
“Madame,
Quelques précisions :
Concernant la lecture assidue dont vous me faites part (et le relevé de DR de ce jour…), elle ne me semble malheureusement pas émaner de l’édition des Landes de Sud Ouest dont j’ai la charge. Non que celle-ci soit supérieure en quoi que ce soit (et donc en rigueur, sur ce thème là et bien d’autres) aux éditions voisines, ni que je manque à un quelconque devoir de solidarité avec mes collègues frontaliers, mais pour ce qui est de ma responsabilité, je m’en tiens aux deux éditions (19 A et B) du 40.
Il ne me semble pas vous avoir dit que j’étais bénévole en exerçant mon métier (l’êtes vous vous-même quand vous exercez le vôtre ?), simplement avoir précisé que ce n’était pas exactement cela qui nous guidait en premier lieu (l’idée de « vendre notre journal »). Pas plus que ce n’est a priori cela qui guide les reporters dont vous m’expliquiez le rôle et la valeur.
De la même façon, il ne me semble pas avoir mis comme préalable la possession de la carte de presse pour faire valoir ses droits : là encore, l’exercice quotidien de mon métier de responsable éditorial m’amène à traiter avec une foultitude de gens qui n’ont pas ce sésame (lequel n’a rien d’un passe-droit). Y compris d’en rétribuer un certain nombre.
Donc, pas de faux procès.
Votre demande était on ne peut plus légitime, la faute indéniable et l’échange fort instructif.
Pour avoir déjà traité d’autres « dossiers » du même genre, et défendre par ailleurs quelques valeurs de ma profession, croyez bien que l’échange aura effectivement servi à cela.
Cordialement
Jean-Pierre Dorian
Chef d’agence départemental (des Landes)”
Et ma réponse
Bonsoir
Vous avez raison pour l’édition…
Celle de Tarnos récupérée ensuite est identique
Je n’ai donc pas pu effectuer le même décompte dans la vôtre..
Si l’échange fut instructif j’en suis ravie.. et tenterai donc le mois prochain de trouver un exemplaire de votre édition pour voir dans quelle mesure cette évolution positive annoncée se concrétise
Bien à vous
Joëlle Verbrugge
Et si quelqu’un parmi les lecteurs du blog a accès aux éditions 19A et 19B du Dpt 40, et qu’il veut s’amuser au petit jeu du comptage de ce jour, il est le bienvenu…
Ainsi nous pourrons voir dans un mois où nous en serons
Bonne soirée à tous
Commentaire laissé par GFC le 5/10/2010
joute verbale très intéressante et qui, j’en suis sûr, ne peut avoir que de positives conséquences… mais caractères bleus sur du noir… non, Joëlle, c’est quasi illsible !!! ;o)
Oui oui c’était une erreur technique le bleu
En principe c’est corrigé là.. pas fait exprès 😉
Enfin, tant qu’on n’oublie pas le nom de l’auteur hein ;-)))
Joëlle Verbrugge
Commentaire laissé par Emmanuel C. le 6/10/2010
Ces derniers billets sont fort intéressants !
Et je me pose une question : quelle pourrait bien être la proportion de DR de chaque journal français ? celle de tout journaux confondus ? Cela donnerait probablement des chiffres assez surprenants sur le nombre de photographes “non retrouvés” 🙂 Cela permettrait aussi d’établir un classement des journaux peu ou très DR (respecteux ou non des auteurs)
OUi, justement.. pour ça que je suggérais que vous comptiez les uns et les autres dans vos quotidiens régionaux déjà
Commentaire laissé par Taz le 7/10/2010
Bonjour,
je viens d’aller sur le site Ouest France, et pour toutes les photos d’actualité locale, elles sont tagguées Ouest France sans mention du nom de l’auteur ni DR, est ce légal ?
Merci
Ah, ça doit pas être facile à porter, pour un photographe, le nom “Ouest France”… Ou il s’agit de Mme France OUEST ? Bref à mon sens, pas plus légal que “D.R.” non …
Joëlle Verbrugge
Commentaire de Laurent Paillier le 5/11/2010
En parcourant internet à partir d’une recherche sur mon nom, je tombe sur une de mes photos (parfaitement créditée sinon je ne l’aurais pas trouvée) mais sans aucune autorisation de diffusion de ma part… dans quel journal ? Sud Ouest.
On progresse, ils créditent les photos, maintenant il va falloir apprendre à prévenir les photographes et dans un troisième temps leurs verser des droits d’auteur. C’est le métier qui rentre les gars…
Commentaire laissé par Lyjazz le 30/11/2010
Il est assez facile déjà de parcourir l’édition en ligne de ….Sud ouest, pour vérifier si les photos sont créditées ou non.
Aujourd’hui même mon compagnon m’a montré une de mes photos : je suis DR !
http://www.sudouest.fr/2010/11/30/mes-petites-amoureuses-a-coller-de-tres-pres-253642-4608.php
J’ai donc remonté la piste, trouvé votre blog, vos conseils judicieux, et je sais donc ce qu’il me reste à faire : me fendre d’une lettre avec AR…
Merci de votre travail !
Précision laissée par Lyjazz :
Après enquête il s’avère juste que la personne qui a donné la photo au journal ne connaissait pas mon nom.
Puis-je utiliser votre exemple de courier pour demander une rectification ou bien un courier plus simple ?
Bonsoir
Comme le journal avait en principe l’obligation de s’informer, il serait bon de savoir s’il a au moins cherché à identifier l’auteur du cliché..
Mais bon, votre interlocuteur “fautif” est ici plutôt la personne qui a utilisé le cliché et l’a transmis au journal…